Cet article examine le rôle des malls comme éléments de la globalisation, ayant la ville de Rio de Janeiro comme terrain d’étude. Les réseaux de communications humaines et technologiques présents dans les malls sont des indices d’une société qui valorise la transparence capsulaire de l’Internet et des espaces urbains fermés. En même temps, dans les malls, il y a une totale pénétration des valeurs des médias et de leurs arguments. Les concepts de transparence s’adaptent à cet imaginaire en renvoyant l’idée qu’en fuyant les rues ouvertes, les personnes peuvent trouver la sécurité sous forme de consommation et de loisir entre-murs. Dans ces ensembles immobiliers, les personnes peuvent être transparentes quant à leur consommation, puisqu’elles croient que les méchants restent dehors. Mais, nous savons que la violence se trouve irrémédiablement dans tous les espaces urbains, ainsi, il est naturel qu’elle apparaisse aussi dans les malls. Entre caméras de surveillance, gardiens et banques de données sur la vie financière et sociale, les consommateurs expérimentent la possibilité d’exercer leur citoyenneté via la consommation, avec l’illusion que la transparence de ces apparats assure leur intégrité physique et morale.

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Referência:

FREITAS, Ricardo Ferreira. Jeux de transparence entre-murs. La culture de la peur et les malls de Rio de Janeiro. Revue Internationale de Communication Mei, Paris, v. 22, p. 109-117, 2005.

Jeux de transparence entre-murs. La culture de la peur et les malls de Rio de Janeiro